Le miel
Il n’y a pas que les vaches qui profitent de la multitude de plantes des prés du Mézenc, les abeilles également.
Dès les premières floraisons, elles s’activent pour produire un miel délicieux, d’une belle couleur dorée. Pissenlits et jonquilles fleurissent en premier, bientôt suivis par marguerites, violettes, serpolet… toutes ces fleurs se retrouveront dans l’appellation "fleurs de montagne".
Dans le massif du Meygal, plus boisé, le travail des abeilles fournira un puissant "miel de sapin" réputé pour soigner les maux de gorge.
Pour finir la saison, et avant la transhumance des abeilles vers des contrées aux hivers plus doux, le miel de bruyère a son goût bien à lui.
Douceurs aux myrtilles et fruits sauvages
La nature sait être généreuse ; au cœur de l’été les fruits sauvages offrent une multitude de saveurs à qui sait les préparer.
En tarte ou confitures, les myrtilles, framboises, mûres ont un goût incomparable et bien supérieur à leurs homologues cultivées.
Laissez-vous tenter par une tarte aux myrtilles sauvages, une confiture de mûre et pourquoi pas une glace à la framboise !
Poêlée de champignons
Dans les prés ou dans les bois, de nombreux champignons poussent chez nous.
Un panier en main, les sens en éveil (la vue surtout mais également l’odorat), vous voilà partis pour une après-midi cueillette de champignons dans la forêt du Meygal, avec à la clé une belle poêlée à savourer sans modération. Le roi de la forêt est sans conteste le cèpe de Bordeaux. Facile à reconnaître et excellent à manger, il pousse au printemps et à l’automne.
Avec un peu de chance, les girolles avec leur belle couleur orangée, les morilles et autres champignons rempliront votre panier.
Attention, si vous ne connaissez pas les champignons, oubliez les applis et vagues descriptifs des amis mais faites-vous accompagner par un connaisseur ; certaines espèces peuvent être toxiques et les confusions sont possibles.
Les plantes sauvages, tisane ou liqueur ?
La cueillette des plantes sauvages est une tradition chez nous. Nos grands-mères les utilisaient pour se soigner. Aujourd’hui encore, des cueilleurs ramassent les plantes pour les vendre en pharmacopée ou parfumerie.
Les cueilleurs ont à cœur de choisir les lieux de cueillette et de préserver la ressource. Ils proposent le fruit de leur travail sous forme de tisane, d’huile ou de sirop.
Connues pour leurs multiples bienfaits médicinaux, les plantes entrent également dans la composition de nombreux apéritifs ou digestifs comme les fameuses liqueurs de verveine, de gentiane ou l’original vin de pissenlit.
